Les auteurs bibliques citent des livres aujourd'hui perdus qu'ils ont utilisés, démontrant que la rédaction des Écritures s'est nourrie de sources antérieures remontant parfois à plusieurs siècles; la connaissance de ces ouvrages facilitait la saisie du processus scripturaire ayant conduit aux textes finaux.
Avant l'exil les Israélites parlaient hébreu; après l'exil et du temps de Jésus, les Judéens parlaient majoritairement araméen et ceux de la diaspora grec, au point que le terme "hébreu" désigne parfois l'araméen dans la Bible.
La version araméenne de la Bible et son utilité pour l’étude du Nouveau Testament
Le Targum est une version araméenne de la Bible utilisée à l'époque de Jésus, contenant des traditions orales ; sa connaissance éclaire certains passages obscurs du Nouveau Testament et permet de mieux comprendre le contexte culturel et religieux judéen dont sont issus les écrits néotestamentaires.
Le fragment de Muratori, daté du 2ème siècle, dresse un catalogue des Écritures canoniques du Nouveau Testament et aborde le statut de certains apocryphes, fournissant un éclairage précieux sur le processus de canonisation scripturaire de l'Église ancienne malgré ses ambiguïtés.
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