Journée du Galgos : Halte à la barbarie humaine

Aujourd’hui, 1er février est la journée des Galgos. Le but est de faire connaitre et de dénoncer cette pratique barbare qui consiste à torturer un animal (en fait plusieurs milliers) et qui se pratique (presque impunément) juste en dessous de chez nous (pour ceux qui habitent en France), en Espagne.

Qui sont les galgos ?

Les galgos sont principalement utilisés pour la chasse et la course aux lièvres. Durant la saison de chasse annuelle (octobre jusqu’à janvier), beaucoup survivent dans des hangars crasseux, sans lumière et entassés les uns sur les autres.

Une vie de souffrance

 Lorsqu’ils ne chassent pas, ils passent leurs journées confinés et totalement négligés. Les techniques d’entraînements sont barbares et les pauvres galgos sont doivent courir, attachés aux voitures, camions ou motos roulant à grande vitesse.

Une mort encore plus atroce

Lorsque la saison de chasse se termine, les galgueros (chasseurs qui possèdent les galgos) s’octroient alors le droit de faire subir aux galgos les choses les plus atroces, au-delà de toute imagination. Ils sont pendus, meurent de faim et de soif au fond d’un puits, roués de coups, brûlés, ou abandonnés à leur sort. On estime que plusieurs milliers de galgos sont tués chaque année.

De la barbarie à l’état pur

Une des punitions favorites que les chasseurs infligent aux galgos dont ils ne veulent plus s’appelle  »la danse du piano ». Le pauvre chien est pendu, attaché très court par le cou à la branche d’un arbre, de telle manière que ses pattes arrière touchent à peine le sol. Il essaye alors de rester en équilibre sur ses pattes arrière en  »dansant » d’avant en arrière pour éviter la strangulation. La mort arrive très lentement et le galgo endure la terreur, le désespoir et une souffrance inimaginable. L’étouffement dure des heures, parfois des jours et des nuits entières. A la fin, lorsque le pauvre galgo n’arrive plus à rester sur les pattes arrière, exténué et piégé, il abandonne et meurt asphyxié d’une manière abominable.
S’ils ont de la chance et ne sont  »qu’abandonnés », les galgueros leur brisent une patte afin qu’ils ne puissent plus être utilisés à la chasse. Ceux qui survivent se retrouvent dans des endroits gérés par l’état où ils meurent inévitablement.

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A propos David Vincent 300 Articles
Né en 1993, David Vincent est chrétien évangélique et doctorant en sciences religieuses à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (#GSRL). Ses recherches portent sur l’histoire de la théologie chrétienne et de l’exégèse biblique, les rapports entre théologie et savoirs profanes, et l’historiographie confessionnelle. Il est membre de l’association Science&Foi et partage ses travaux sur son blog et sa chaîne Youtube.