Aujourd’hui, c’est un article un peu particulier que je vous propose puisque j’ai le plaisir de vous annoncer le lancement officiel de ma société « Didascale ». La société a été légalement créée en février, juste avant mon départ à Jérusalem, mais je réfléchissais déjà à ce projet depuis plusieurs mois.
Les origines de « Didascale »
Comme je l’explique dans mon parcours personnel, je suis entré à l’Université avec l’idée de devenir professeur d’histoire-géographie. La découverte de la collection « Sources Chrétiennes » m’a cependant conduit vers la recherche dans le domaine des sciences religieuses.
Tous les sujets que j’étudie touchent bien sûr directement ma foi chrétienne et on peut dire que mon cheminement spirituel est étroitement lié à mon travail universitaire. C’est pour cela que j’ai eu envie de partager tous mes travaux avec d’autres personnes qui pouvaient être intéressées par ces questions. Je pensais en premier lieu à d’autres chrétiens, mais ces sujets peuvent aussi concernés des croyants d’autres religions, des personnes en recherche spirituelle ou même simplement des personnes qui ont pris conscience de l’importance d’étudier les « faits religieux » pour comprendre le monde dans lequel nous vivons.
En septembre 2012, j’ai donc commencé à écrire des articles sur mon premier blog. Depuis, les choses se sont développées. J’ai publié un premier livre en décembre 2016 et j’ai aussi commencé à faire des vidéos sur Youtube pour ceux qui n’aiment pas trop lire.
Pourquoi une société « Didascale » ?
Lorsque l’on fait de la recherche en sciences humaines, le débouché principal est celui de chercheur ou enseignant-chercheur, soit dans un institut de recherche (IFPO, CNRS, etc.) soit dans une université. Cependant, les postes sont assez rares et surtout ne touchent qu’un public assez limité et j’ai pu constater qu’il y a souvent un fossé important entre les universitaires et le grand public.
Or, je suis personnellement convaincu de l’importance sociale que peut avoir ce partage de connaissances (pour la société en général et pour l’Eglise en particulier). Par ailleurs, je me suis rendu compte que ce que j’aimais aussi, à côté de la recherche, c’était justement pouvoir partager mes travaux avec le grand public. Plusieurs personnes m’ont d’ailleurs fait savoir qu’elles appréciaient ce travail. C’est pour cela que j’ai pensé qu’il pouvait être utile de lancer la société Didascale.
Fonctionnement de « Didascale »
En effet, plutôt que de continuer à concevoir « Didascale » simplement comme une activité annexe à côté de mon travail, je me suis dit qu’il pouvait être intéressant de combiner les deux en finançant mon travail de recherche et d’enseignement grâce à Didascale.
Les activités de Didascale sont principalement de trois sortes :
- Publication de livres
- Production de formations en vidéos
- Enseignement IRL (séminaires, conférences, etc.)
Publication de livres
Pour ce qui est de l’édition de livres, il peut s’agir :
- De livres que j’écris. Ainsi, j’ai publié en décembre 2016 mon premier livre Sauvés par sa vie et d’autres livres sont déjà en cours d’écriture. Ils toucheront principalement la théologie et l’histoire du christianisme.
- De livres ou textes d’auteurs des générations passées que j’édite. Ce sont des textes que je pense être utiles pour l’Eglise et la société. Il pourra s’agir soit de livres difficiles à trouver, soit de recueils de textes. Le but sera d’en proposer une édition accessible au grand public.
Enseignement IRL
La deuxième activité est celle d’enseignement « en direct ». Elle peut être ponctuelle (une conférence par exemple) ou régulière (un semestre de cours). Je peux intervenir dans un établissement d’enseignement ou dans le cadre d’une association (une Eglise par exemple). Pour toute demande plus précise, vous pouvez directement me contacter.
Plusieurs conférences enregistrées sont d’ailleurs disponibles sur ma chaîne Youtube.
Formations en ligne
Enfin, le dernier secteur que j’aimerais particulièrement développer est celui des formations en ligne. Je suis convaincu que c’est aujourd’hui le meilleur moyen pour toucher le plus grand nombre de personnes.
Une question qui m’a beaucoup occupé était celle du financement des formations en ligne. Au départ, je pensais faire des formations payantes, puisque c’est le fonctionnement le plus courant. Toutefois, cela ne correspondait pas exactement à l’esprit de mon projet qui était de rendre les savoirs accessibles à tous. Or, tout le monde n’a pas forcément les moyens financiers de s’offrir ces formations. J’ai donc plutôt opté pour une formule de « participation libre ».
Les vidéos de mes formations seront disponibles librement sur internet et pourront être visionnées par tous sans contrepartie financière. Toutefois, les personnes qui apprécient le travail sont encouragées à participer financièrement en me soutenant via Tipeee ou Paypal. Ce soutien peut être ponctuel ou mensuel et le montant est laissé à l’appréciation de chacun.
En effet, en dehors de la vente de livres, je souhaite que le contenu proposé par Didascale soit toujours libre d’accès, mais que le financement soit assuré par les personnes appréciant le projet. Chacun contribuant à hauteur de ses moyens financiers. Je donne plus d’informations sur les moyens concrets de financement dans cet article.
L’argent récolté aura trois destinations.
- A court terme, il doit d’abord me permettre de vivre de mon travail de recherche et d’enseignement. Il me faut donc de quoi vivre personnellement et pourquoi pas, Dieu voulant, faire vivre une famille (femme et enfants).
- A moyen terme, j’aimerais aussi pouvoir financer des projets plus conséquents. J’ai notamment plusieurs projets d’édition qui nécessitent un investissement financier plus important, ainsi que des traductions d’ouvrages et des tournages de documentaires.
- A long terme, enfin, j’ai à cœur de créer un système de bourses pour soutenir les jeunes chrétiens qui souhaiteraient se lancer à leur tour dans la recherche dans le domaine des sciences religieuses. Je pense en effet que c’est un enjeu vital pour l’Eglise.