Dans l’article précédent, nous avons eu l’occasion de découvrir le message de Jésus et de voir en quoi celui-ci avait fait progresser la révélation de Dieu. Toutefois,si on se limite uniquement à l’enseignement de Jésus, l’Evangile (« Bonne Nouvelle » en grec) n’est pas complet. La Bonne Nouvelle était l’annonce du Royaume de Dieu, mais ce Royaume n’a pu venir que grâce à la mort et à la résurrection de Jésus. C’est ce que j’aimerais brièvement exposé dans cet article.
La mort de Jésus
Jésus donne sa vie
Le premier point important est le caractère volontaire de cette mort. Jésus n’a pas été victime de ses concitoyens. Plusieurs fois, ceux-ci ont essayé de le tuer, mais ils n’ont pas pu car Dieu et Jésus ne le voulaient pas. Néanmoins, le moment venu, Jésus a accepté d’offrir volontairement sa vie :
«[C’est Jésus qui parle] Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » Evangile selon Jean 10 : 17-18
« [C’est l’apôtre Paul qui écrit] Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. » Epître aux Romains 5:6
Un évènement bien attesté
La crucifixion de Jésus nous est racontée par les quatre évangélistes. Ce qui est intéressant, c’est que d’un évangile à l’autre, les détails diffèrent. Cela nous prouve que les évangélistes n’ont pas recopié leurs récits les uns sur les autres, mais que nous avons au contraire quatre témoignages différents. Deux des évangélistes sont des disciples directs de Jésus (Matthieu et Jean) et deux sont des compagnons de la première génération (Marc et Luc), or tous ces témoignages concordent pour affirmer que Jésus est réellement mort sur la croix.
La crucifixion est le fondement même de la foi chrétienne et a toujours été annoncée par les premiers disciples. Voici par exemple le premier discours de Pierre, un des douze disciples de Jésus, prononcé deux mois après la crucifixion (et la résurrection) de Jésus :
« Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. » Actes des apôtres 2 : 24
La résurrection de Jésus
La victoire de Jésus
Toutefois, la crucifixion n’aurait eu aucune valeur si Jésus était resté dans le tombeau. En effet, comme Jésus le dit lui-même, il a donné sa vie « afin de la reprendre ». La crucifixion n’est donc que la première étape qui conduit à la résurrection. Si Jésus avait été simplement crucifié, la mort aurait triomphé, mais parce qu’il est aussi ressuscité, l’apparente défaite se transforme en victoire : la mort est vaincue.
L’espérance chrétienne
Mais la résurrection de Jésus est aussi une promesse pour tous ceux qui croient en lui. En effet, Jésus est le premier né d’entre les morts et de la même façon que Dieu a ressuscité Jésus, Il ressuscitera aussi ceux qui ont cru en Lui.
Conclusion
Pour conclure, nous pouvons trois retenir points importants :
- La mort de Jésus est volontaire.
- Jésus a accepté de mourir car il savait qu’il allait ressusciter
- La mort de Jésus n’est donc pas un évènement triste. Si elle a été douloureuse pour lui, elle est pour tous les chrétiens un sujet de joie. Ce qui a pu apparaître comme une défaite est, en réalité, une victoire : la victoire de la vie sur la mort.
Epilogue
Après sa résurrection, Jésus est resté quelques jours sur Terre avant de remonter au ciel. C’est ce que nous verrons dans le prochain de cet article.